Le 2e jour est une transition entre les montagnes de Triberg, le train de la Forêt-Noire, et le lac de Constance. Le matin pour attendre le train je l’ai essayé de faire une petite randonnée dans la montagne à l’est et de Triberg en passant par le Dreikaiserfelsen, un point de vue sur toute la ville. Puis c’est l’heure de prendre le train direction Constance sans changement avec une arrivée en fin d’après-midi dans la ville qui se prépare à la Fastnach. Je suis alors une petite marche le long du lac de constance jusqu’à mon point d’arrivée pour dormir la nuit. Comme d’habitude vous trouverez les traces sur Visorando: Dreikaiserfelsen et les rives du lac de Constance.
Triberg et le Dreikaiserfelsen
Pour attendre le train je décide donc de partir en randonnée dès le matin. Elle débute par une très grosse montée derrière l’église, puis part directement en forêt. Dans la forêt, un grand chemin mène vers un point de vue panoramique sur la ville de Triberg, c’est le Dreikaiserfelsen. La vue est magnifique et la neige de la veille a presque disparu. Je continue ensuite vers l’est jusqu’à trouver le petit chemin qui mène au hameau de Retsche. Ce petit hameau est très typique de ces paysages montagnards de la Forêt-Noire : il est isolé au milieu d’un grand plateau dégagé de forêts où peut paître le bétail.
En redescendant dans la vallée, le train de la Forêt-Noire réapparaît avec un tunnel qui s’enfonce sous la montagne. La gare est proche, c’est l’occasion de croiser deux générations de trains sur cette ligne : d’abord une ancienne locomotive à vapeur, exposée devant les quais, et ensuite un train en circulation qui passe dans l’autre sens.
De Triberg à Constance
Le trajet de Triberg à Constance est direct et sans correspondance. Il dure une heure et demie et s’arrête dans toutes les gares de la ligne, l’occasion de découvrir, à petite vitesse, les paysages de la Forêt-Noire et du lac de Constance. L’avantage de ces trains récents est qu’ils sont à double étage avec des verrières panoramiques, parfaites pour admirer le paysage. Seulement, à l’approche de Constance, le temps change et le brouillard occulte toute la vue. Je ne verrai rien du lac pour aujourd’hui.
Constance
Arrivé à Constance, le brouillard masque la réalité de la vie dans la ville : la Fastnach, cette tradition de la Forêt-Noire, est en pleine préparation, musique et boissons sont déjà de sortie. Je décide d’aller à mon logement à pied, en longeant le lac. Bien qu’il n’y ait que du brouillard et que la vue est limitée à quelques mètres, l’ambiance est étrange : le blanc tranquille du brouillard tranche avec la musique du centre-ville audible à plusieurs kilomètres à la ronde.
A Constance, le bord du lac est entièrement bordé d’un sentier, d’abord trottoir puis véritable sentier de terre sans circulation. Ce jour-là, je suis seul à le parcourir.
Laisser un commentaire