Cette randonnée dans l’Ouest du Queyras était l’une des raisons de ma venue à l’Argentière-la-Bessée. Exigeante par le dénivelé (1800 mètres d’ascension, et autant de descente) et sa durée (près de 8h avec les pauses), elle est surtout magnifique. Elle traverse plusieurs environnements au fil de l’altitude: des forêts de la vallée, les pierriers apparaissent pour laisser place à des lacs d’altitude au milieu de landes, pour redescendre dans un immense canyon.
La montée par le col du Peyron
Je pars de L’Argentière-la-Bessée pour une montée vers le col du Peyron par la Roche-de-Rame, un trajet d’environ 13 kilomètres avec un dénivelé de plus 1 000 mètres. Le sentier débute dans la vallée en suivant un chemin bien tracé qui serpente à travers des prairies alpines. Cette première section est relativement modérée, avec des pentes douces qui traversent des champs de fleurs sauvages et des bosquets clairsemés. En progressant, le sentier commence à s’élever plus fortement, offrant des vues croissantes sur les montagnes environnantes et les vallées profondes. La végétation se fait de plus en plus rare, laissant place à des paysages de haute montagne composés de rochers et d’herbes résistantes.
À mesure que l’on monte, le sentier devient plus escarpé et caillouteux. Il suit des lacets étroits qui facilitent la montée tout en offrant des panoramas intermittents sur les vallées en contrebas et les crêtes voisines. L’effort physique est accentué par l’altitude croissante, mais les vues de plus en plus vastes sur les sommets environnants offrent une compensation visuelle. Le parcours est ponctué de courtes sections exposées où il est nécessaire de marcher avec prudence, surtout par temps humide.
À mesure que l’on monte, le sentier devient plus escarpé et caillouteux. Il suit des lacets étroits qui facilitent la montée tout en offrant des panoramas intermittents sur les vallées en contrebas et les crêtes voisines. L’effort physique est accentué par l’altitude croissante, mais les vues de plus en plus vastes sur les sommets environnants offrent une compensation visuelle. Le parcours est ponctué de courtes sections exposées où il est nécessaire de marcher avec prudence, surtout par temps humide.
Approchant du col du Peyron, le terrain devient particulièrement accidenté, avec des rochers qui peuvent rendre la marche plus délicate. La dernière partie de la montée traverse un vaste pierrier, où chaque pas doit être bien calculé pour éviter de glisser sur les pierres instables. Cette section demande une vigilance accrue, mais le sentier est toujours balisé pour guider les randonneurs.
Arrivé au col du Peyron, situé à environ 2 400 mètres d’altitude, le paysage se déploie dans toute sa grandeur. Le col offre une vue panoramique étendue sur les sommets environnants et les vallées profondes. Le panorama dévoile les crêtes rocheuses et les chaînes de montagnes, avec des vues dégagées qui permettent d’apprécier pleinement la beauté sauvage de la région. Ce point de vue constitue un lieu idéal pour faire une pause, se ressourcer et savourer la vue après cette ascension exigeante.
Les lacs d’altitude d’Escur et de l’Ascension
Après la montée au col du Peyron, la randonnée se poursuit vers les lacs d’Escur et de l’Ascension dans un environnement alpin impressionnant; le vent siffle sur les crêtes. Depuis le col, le sentier descend progressivement en suivant un parcours caillouteux, offrant des vues dégagées sur les montagnes environnantes du Queyras. En s’approchant du premier lac, le lac d’Escur, situé à environ 2 200 mètres d’altitude, le terrain devient plus varié, alternant entre zones rocheuses et prairies alpines fleuries. Le lac se dévoile dans un cadre naturel dominé par des pentes abruptes et des sommets dégagés. La surface de l’eau, souvent calme, reflète les contours des montagnes environnantes, créant un contraste frappant avec les rochers voisins.
En continuant vers le lac de l’Ascension, à environ 2 200 mètres également, le sentier devient plus accidenté. Les passages rocheux et les échelles naturelles demandent une attention particulière, mais ils sont bien balisés pour guider les randonneurs. Tout au long du trajet, il est fréquent de croiser des marmottes, qui habitent ces hauteurs. Elles sont souvent vues en train de se prélasser au soleil ou de creuser leurs terriers, ajoutant une touche vivante à ce paysage montagneux.
Le lac de l’Ascension, plus vaste que le lac d’Escur, est entouré de falaises imposantes. Les reflets des parois rocheuses dans ses eaux cristallines contribuent à l’impression de grandeur du lieu. Ce site offre également des panoramas étendus sur les montagnes environnantes, avec des glaciers parfois visibles au loin. Une pause bien méritée peut se faire au bord de ce lac: à l’abri des falaises, ou simplement au milieu des marmottes!
La descente par le torrent de l’Ascension
La redescente par le torrent de l’Ascension offre une expérience spectaculaire à travers un canyon profond et impressionnant. Depuis le lac de l’Ascension, le sentier plonge rapidement vers le bas, suivant le cours du torrent. Les premières sections du chemin offrent une vue plongeante sur le canyon, avec ses parois abruptes qui semblent se resserrer à mesure que l’on descend. Le terrain devient de plus en plus escarpé et rocheux, avec des passages étroits qui nécessitent parfois de faire attention aux pieds pour éviter de glisser sur les pierres.
Le torrent lui-même, serpentant au fond du canyon, est alimenté par les glaciers environnants, et ses eaux vives dévalent les pentes avec force, créant un bruit constant de cascades et de chutes d’eau. Le sentier suit le fil du torrent, avec des sections où il traverse directement l’eau ou longe ses rives étroites. Les vues depuis ce chemin sont spectaculaires, avec des panoramas de plus en plus grandioses sur les parois rocheuses du canyon, parfois surplombées par des cascades.
La végétation le long du torrent est variée, allant des buissons denses aux petites prairies alpines. Les zones ombragées apportent une fraîcheur bienvenue, contrastant avec les sections ensoleillées du sentier. Les marmottes sont encore présentes.
À mesure que l’on descend, le canyon s’élargit progressivement, révélant des perspectives étendues sur les vallées environnantes, et surtout les Ecrins. La transition entre le terrain accidenté du canyon et les pentes plus douces de la vallée inférieure est marquée par des paysages changeants, offrant une conclusion variée et agréable à cette partie de la randonnée. La descente se termine en rejoignant des sentiers plus aménagés.
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